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L'IA et le marché du travail Demande croissante de main-d'œuvre et évolution des besoins en compétences

Comme l’indiquent les plus récentes prévisions de demande du CTIC, plus de 305 000 travailleurs seront nécessaires dans l’économie numérique canadienne d’ici 2023.36 L’accès à une base de talents hautement qualifiés est un avantage concurrentiel essentiel pour l’industrie canadienne de l’IA et la clé de sa croissance réussie.

La croissance de l'industrie et les salaires lucratifs témoignent de la forte demande de talents en IA dans le monde. Les analystes du secteur et les chercheurs d'Indeed.com rapportent que la demande pour des postes tels que les ingénieurs en apprentissage machine, les experts en sciences des données et les linguistes cybernéticiens a doublé au cours des deux à trois dernières années, et les offres d'emploi en IA ont globalement augmenté de 29 % entre 2018 et 2019.39 De même, Les chercheurs de LinkedIn ont constaté que le nombre de postes pour les ingénieurs en apprentissage machine et les experts en sciences des données ont été multiplié respectivement par de près de 10 et près de 6 ces dernières années. Cette demande croissante de talents qualifiés capables de travailler sur des applications et des projets d'IA accentue encore le besoin de programmes d'éducation et de formation efficaces et proactifs capables de répondre à ce besoin.

À l'échelle mondiale, le domaine de l'IA connaît une croissance rapide et l'enthousiasme pour son potentiel est notamment attesté par son adoption et sa mise en œuvre croissantes. Au cours des dernières années, le nombre d'entreprises émergeant dans ce domaine, ou qui intègrent des outils d'IA dans leurs opérations existantes dans le but de stimuler la productivité, a considérablement augmenté.

Une étude récente menée par le Boston Consulting Group (BCG) s’est intéressée à l'adoption de l'IA dans sept pays. Cette étude a révélé qu'environ 40 à 50 % des entreprises opérant dans ces pays sont considérées comme des «acteurs actifs» lorsqu'il s'agit de développer des programmes pilotes en IA ou d'adopter l'IA pour répondre aux besoins des entreprises. De même, une étude récente de PwC fondée sur l'hypothèse principale que l'IA entraînera des gains de productivité en automatisant les processus métier a révélé que des gains économiques substantiels sont susceptibles d’être générés par l'IA. Cette étude prévoit que l'adoption et la mise en œuvre de l'IA entraîneront des gains économiques dans l'ensemble de l'économie, totalisant 10 % supplémentaires du PIB, toute industrie confondue, d'ici 2030. 

Ces travaux ont permis au Canada d'être parmi les premiers pays à annoncer l'élaboration d'une stratégie nationale pour l'IA au printemps 2017. Soutenu par un investissement de 125 millions de dollars sur cinq ans, le Canada vise à augmenter le nombre de chercheurs hautement qualifiés et diplômés, améliorer les capacités de recherche et la collaboration, et faire preuve de leadership mondial dans le secteur de l’IA.

Un an plus tard, en 2018, une étude de la nouvelle organisation Element AI a souligné que le Canada était le troisième pays au monde pour ce qui concerne la concentration de chercheurs en IA. À ce rythme, le Canada aura dépassé de loin des pays comme la France et l'Allemagne, qui ont longtemps été considérés comme des chefs de file dans ce domaine. Un an plus tard, au printemps 2019, la Charte canadienne du numérique est annoncée, un document qui jette les bases des règles régissant la sphère numérique au Canada, y compris, mais sans s’y limiter, les technologies clés telles que l’IA.

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