L'hyper connectivité est le moteur de la transformation de notre économie numérique en une économie de l'intelligence, un environnement où 50 milliards d'appareils seront connectés à Internet d'ici 2020. Ce phénomène, appelé Internet des objets (IoT), se propage au-delà des sphères privées et de l’entreprise pour inclure les infrastructures critiques (CI) telles que les réseaux de télécommunications, les réseaux électriques, les systèmes de transport, les soins de santé, les services financiers et bien d’autres encore. Si des gains monétaires et de productivité significatifs seront créés pour notre économie, la révolution IoT rend également la gouvernance d'un tel environnement très complexe, en particulier dans les CI particulièrement vulnérables aux cybermenaces et autres attaques malveillantes. La cybercriminalité coûte déjà à l'économie mondiale jusqu'à 575 milliards de dollars par an, et ce chiffre peut augmenter de manière exponentielle si les gouvernements et les industries ne prennent pas des mesures décisives pour protéger les infrastructures critiques connectées via l'IoT.

 

Les violations de données dans tous les secteurs de l'économie canadienne sont à la hausse et aucune entreprise n'est désormais totalement à l'abri des cybermenaces. C'est une réalité qui a été démontrée par de nombreux événements récents, à l'échelle mondiale. La tendance qui en résulte est que de nombreuses entreprises cherchent désormais activement des employés qualifiés dans ce domaine.

 

Selon les entreprises de cybersécurité, la cybercriminalité devrait avoir un impact sur l'économie mondiale de 6 billions par an d'ici 2021. Dans le même temps, les entreprises de cybersécurité estiment qu'il y aurait 3,5 millions de postes à pourvoir dans le monde d'ici 2021.

 

D'ici 2023, le Canada aura besoin d'environ 40 000 à 53 000 professionnels en cybersécurité tels que des professionnels certifiés de la sécurité des systèmes d'information, des architectes en sécurité, des ingénieurs en sécurité, etc. Au total, plus de 100 000 emplois liés à la cybersécurité seraient créés, y compris des professions telles que le piratage contrôlé, le technicien de virus, l'évaluateur de vulnérabilité, etc.

 

Cela inclut les travailleurs possédant le bon dosage de compétences nécessaires pour identifier les problèmes de sécurité, répondre aux violations de données, garantir la sécurité et la fiabilité des transactions en ligne et protéger la transmission de données, entre autres facteurs.

[Source: Recherche publiée sur le Conseil des Technologies de l'Information et des Communications, Canada]
 

L'Institut des algorithmes d'apprentissage de Montréal (MILA) est un leader mondial en plein essor dans le domaine de l'IA. MILA est composé de plus de 300 chercheurs et doctorants dans des domaines liés à l'IA, abordant des sujets tels que l'apprentissage profond, les réseaux profonds, la vision par ordinateur, les réseaux de neurones et plus encore. Actuellement, MILA possède la plus grande concentration de chercheurs en IA au monde. Les solides capacités de recherche en IA disponibles dans les institutions montréalaises telles que MILA ont contribué à la création d’autres laboratoires de recherche comme Element AI, le laboratoire de recherche sur l’IA de Facebook et le centre de recherche sur l’IA de Samsung.

 

Toronto abrite également un vaste et dynamique secteur technologique. Récemment, le cabinet de conseil en immobilier CBRE a identifié Toronto comme le marché technologique à la croissance la plus rapide en Amérique du Nord, avec la plus forte concentration de start-ups en IA au monde. Des institutions et des organisations comme Vector Institute, Uber AI Labs et Nvidia's AI Research Lab sont issues du marché croissant de l'IA et de la recherche réalisée à Toronto au cours des dernières années.
 

[Source: On the edge of tomorrow, Canada’s AI Augmented Workforce – Recherche publiée sur le Conseil des Technologies de l'Information et des Communications, Canada]